Mutuelle entreprise pas chère
Les TPE et PME, principal vivier d’entreprises non encore couvertes par une complémentaire, constituent la principale cible de ces offres standard elle recherche une mutuelle entreprise pas chère en se contentant d’une garantie minimale.
Elles amènent leurs salariés à souscrire à une surcomplémentaire ou des options/renforts (selon le contrat) pour améliorer et individualiser leurs prises en charge.
Les garanties incluses dans la couverture font l’essentiel du tarif affiché par ces contrats. Celui-ci peut donc être bas pour une offre au niveau du panier de soins. La cotisation employeur est de l’ordre d’une dizaine d’euros par mois par salarié, mais les restes à charge pour les salariés seront importants. Les entreprises de taille supérieure de leur côté peuvent négocier des contrats sur mesure aux niveaux des prises en charge supérieurs et élargis.
L’âge et le sexe des salariés rentrent ainsi en compte. Les besoins ne sont pas les mêmes pour une population salariée très jeune, la consommation médicale reste plus faible que pour une population plus âgée. De même, les femmes et les hommes n’ont pas tout à fait les mêmes consommations, notamment pour ce qui est des dépenses gynéco-obstétriques.
La situation géographique est également importante. Les différences entre les grandes agglomérations et le reste du pays sont nombreuses. Se côtoient en effet les déserts médicaux en zone rurale et la présence concentrée de médecins spécialistes dans les grandes villes incluant souvent des dépassements d’honoraires.
Pour les frais de gestion et des frais d’acquisition : les organismes assureurs ont une obligation de transparence de manière lisible, claire et intelligible oscillant entre 10 et 30% de la cotisation. Qui comprend les taxes, taxe CMU de solidarité additionnelle de 6,27% et taxe spéciale sur les conventions d’assurances TSCA de 7% pour les contrats responsables, 14% pour les non responsables.
La constitution d’une complémentaire santé dépend de nombreux facteurs en plus de ceux évoqués ci-dessus. Les branches professionnelles peuvent négocier des accords améliorant de manière obligatoire la base minimale de remboursement au-delà du panier de soins. Cette négociation peut aussi se faire au niveau de l’entreprise entre ce que désire les salariés et les contraintes budgétaires des employeurs.
Comment vont évoluer les prix
La réforme de la généralisation constitue une occasion notable pour les différents organismes assureurs de mettre à jour leurs offres, non seulement en raison des évolutions réglementaires mais également pour des questions stratégiques.
Le panier de soins permet de communiquer sur des offres tarifaires intéressantes mais ne devrait avoir que peu d’impact sur les couvertures déjà existantes. Les planchers de prise en charge optique, dentaire étant plutôt bas.
La réforme des contrats responsables a forcé de nombreuses actualisations d’offres en raison de la mise en place de plafonds de prise en charge en optique, ainsi que de la limitation des remboursements de dépassements d’honoraires. Un rabotage des garanties conduisant normalement à une baisse des cotisations.
La fixation de planchers et plafonds de prise en charge pousse à une légère uniformisation des offres quant aux garanties. L’ajout de services divers au sein des complémentaires santé constitue ainsi un axe de différenciation. L’intégration d’un réseau de soins et les services d’assistance sont deux composantes de plus en plus communes. L’arrivée de la santé connectée dans le monde de l’assurance santé pourrait à moyen terme modifier la donne tarifaire.
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